par Marina Da Silva.
Sur le plateau, un mur constitué d ?articles de journaux, où l ?on entraperçoit les dessins de Naji al-Ali, donne une unité de lieu métaphorique à un espace de lutte et de résistance où se concentrent les convulsions du monde. L ?unité de temps sera donnée, en ouverture, par l ?assassinat de Naji al-Ali, sur lequel on revient à la fin de la pièce, comme pour clore la boucle que l ?on a entre-temps ouverte sur le parcours de sa vie, sur cette période de l ?histoire palestinienne marquée par la résistance armée, mais aussi sur aujourd ?hui, avec la question de l ?occupation, de l ?abandon des réfugiés, des négociations qui bradent les droits des Palestiniens.
Cruas n ?était pas seulement l ?étape ardéchoise d ?une troupe de théâtre « ordinaire », inventive et enthousiaste, mais la présentation à travers un hommage à NajiAl-Ali, caricaturiste palestinien assassiné à Londres , un acte de « belle résistance », et la preuve que la beauté, le théâtre, le travail quotidien d ?une association comme Al-Rowad sont le plus sûr moyen de donner leur fierté, leur humanité à ceux qu ?on voit trop souvent comme des terroristes.
LE MONDE - Sur scène, le petit garçon se tient debout, les mains croisées, dans le dos. Jamais il ne se tournera vers le public, sauf à la fin, pour le saluer, radieux. Les autres membres de la troupe - sept adultes - ont la mine plutôt grave. Ce qui vient de se jouer n’est pas qu’une pièce de théâtre mais un acte de résistance pour montrer une autre Palestine.
FRANCE 3 - LODEVE
Une salle pleine Maison
des Montôts, à Nevers,
vendredi 17 juin pour
accueillir la troupe de
théâtre palestinienne Al
Rowwad.
Le Reflet, Strasbourg.
Une rencontre avec Abdelfattah Abusrour et Elias Sanbar.
Jeune Afrique : Assassiné en 1987, le dessinateur palestinien Naji al-Ali vit
toujours au travers de son petit personnage, Handala.